SATIE Erik

Erik Satie, est un compositeur et pianiste français né à Honfleur le et mort à Paris le . Associé un temps au symbolisme, mais inclassable, il a été reconnu comme précurseur de plusieurs mouvements dont le surréalisme, le minimalisme, la musique répétitive ou le Théâtre de l’Absurde.1

En 1887, il s’installe à Montmartre et compose ses quatre Ogives pour piano, dont les partitions ne font apparaître aucune barre de mesure, caractéristique qui sera utilisée pour de nombreuses autres compositions. Il développe aussi très vite son propre style d’annotations sur la manière d’interpréter ses œuvres.

À cette époque commence une longue amitié avec plusieurs poètes, comme Stéphane Mallarmé, Paul Verlaine ou le poète romantique Patrice Contamine, avec qui il collaborera par la suite sur le ballet Uspud. Il fait éditer ses premières compositions par son père. En 1888, il compose ses trois Gymnopédies pour piano.

En 1890, il déménage au 6 rue Cortot, toujours à Montmartre, et fréquente le cabaret Le Chat noir où il fait la connaissance de Claude Debussy. En 1891, les deux amis s’engagent dans l’Ordre de la Rose-Croix catholique et esthétique du Temple et du Graal fondé par le « Sar » Joséphin Peladan. En qualité de maître de chapelle de cet ordre, il compose plusieurs œuvres dont les Sonneries de la Rose-Croix et Le Fils des Étoiles. Dans un élan mystique, il crée sa propre église : l’« Église métropolitaine d’art de Jésus-Conducteur » et lance des anathèmes contre les « malfaiteurs spéculant sur la corruption humaine ». Il en est à la fois le trésorier, le grand-prêtre, mais surtout le seul fidèle. Contraint à cette réalité, il l’abandonne.

Portrait d’Erik Satie par Suzanne Valadon (1893).

Le 18 janvier 1893, Satie se lie à l’artiste peintre Suzanne Valadon. Bien qu’il l’ait demandée en mariage en vain après leur première nuit, Valadon s’installe rue Cortot dans une chambre près de la sienne. Dans sa passion pour sa « Biqui », il rédige des notes enflammées sur « tout son être, ses beaux yeux, ses mains douces et ses pieds minuscules » et compose à son intention des Danses Gothiques tandis qu’elle réalise son portrait. Cinq mois plus tard, le 20 juin, leur rupture brise Satie « avec une solitude glaciale remplissant la tête de vide et le cœur de tristesse ». On ne lui connaît aucune autre relation sentimentale sérieuse et avouée. Comme pour se punir lui-même, il compose Vexations, un thème construit à partir d’une mélodie courte, à propos de laquelle il note :

« Pour se jouer 840 fois de suite ce motif, il sera bon de se préparer au préalable, et dans le plus grand silence, par des immobilités sérieuses. »

Source : Wikipédia

Toutes les pièce(s) de l’auteur


Niveaux Titre Extra
1er prélude du Nazaréen (orchestre à cordes)
CAPODAGLIO Leonello, SATIE Erik
1ère Gnossienne (flûte en Ut -ou alto- et harpe)
SATIE Erik, SEYS Eric
1ère Gymnopédie (flûte en Ut -ou alto- et harpe)
SATIE Erik, SEYS Eric
Deux pièces (duo de guitares)
NICOLAS Bernadette, SATIE Erik
Deux pièces de musique française (duo de guitares)
NICOLAS Bernadette, RAVEL Maurice, SATIE Erik
Douze petits chorals (quatuor de guitares)
NICOLAS Bernadette, SATIE Erik
, Je te veux (Choeur SATB et piano – conducteur)
PAQUET Jean-Pierre, SATIE Erik
, Je te veux (Choeur SATB et piano – SATB)
PAQUET Jean-Pierre, SATIE Erik
Le Fils des étoiles (ensemble instrumental)
RIOU Jacques, SATIE Erik
Pièces pour enfants (duo de guitares)
NICOLAS Bernadette, SATIE Erik