CACCINI Gulio

Giulio Caccini entre au service des Medicis en 1565. Il compose des madrigaux, sonnets et airs de style polyphonique, puis s’oriente vers un style monodique dans lequel l’intelligibilité du texte prime, les autres voix polyphoniques étant confiées à des instruments.

Il interprète ses propres pièces en s’accompagnant du luth ou d’un autre instrument. Il introduit dans ses compositions des ornements à l’origine de la virtuosité vocale et du bel canto.Ses travaux musicaux sont en liens avec la Camerata fiorentina, un cénacle d’artistes actif à la fin du XVIe siècle, dont il est membre avec son collègue Jacopo Peri. Le mot d’ordre de ce cénacle est de faire revivre le modèle antique grec, en s’appuyant sur des traités antiques. L’objectif de la musique ainsi composée est de représenter l’âme humaine, de transformer et d’élever l’homme.

C’est dans ce contexte qu’il publie en 1601 un recueil de madrigaux intitulé La Nuove Musiche. Un recueil caractéristique de l’esprit révolutionnaire de Caccini puisque les madrigaux qu’il propose sont des monodies accompagnées alors qu’à l’époque un madrigal est par définition polyphonique. De plus ce recueil structure deux genres piliers de l’époque baroque: le récitatif et l’aria.Les recherches de la Camerata vont amener la création de l’opéra, ainsi Caccini compose en 1602 son Orphéo. Peri compose lui aussi, 2 ans auparavant un Euridice.Il se maria avec une certaine Maria Fastero, dont le père était un célèbre marchand espagnol de l’époque.

Ses trois enfants, Pompeo, Francesca et Settimia (1591-v. 1640) sont également de remarquables chanteurs au service du Concerto Caccini, ensemble vocal qui organise des représentations à Paris au cours de l’hiver 1604/05.Giulio Caccini compose Il rapimento di Cefalo, certainement en collaboration avec d’autres compositeurs de l’école florentine, œuvre qui sera donnée trois jours après l’Euridice de Peri.

Le grand public connaît Caccini par une œuvre qui lui est pourtant totalement étrangère : ce que l’on nomme couramment L’Ave Maria de Caccini n’est en fait qu’un pastiche, composé en 1970, par Vladimir Vavilov et est fort éloigné du style musical de Caccini.

Source wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Giulio_Caccini

 

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Niveaux Titre Extra
Ave Maria (soprano, flûte et piano)
CACCINI Gulio, SEYS Eric