Il existe peu de sources concernant la jeunesse de Willam Byrd et les premières années de sa carrière. Des documents juridiques découverts récemment situent l’année de sa naissance en 1540, ou à la fin de 1539, probablement à Londres, mais la tradition musicologique continue de retenir l’année 1543. Byrd a peut-être été un élève du compositeur Thomas Tallis. Son premier poste identifié avec certitude a été celui d’organiste de la cathédrale de Lincoln, le . En 1572, il est à Londres pour remplir l’office de gentilhomme de la Chapelle Royale auquel il vient d’être nommé. Il tient l’orgue avec Tallis, chante et compose : Byrd conservera ce poste pendant deux décennies.
L’importance de ses relations personnelles et professionnelles avec Tallis se manifeste à nouveau en 1575, lorsque la reine Élisabeth Ire confère conjointement aux deux hommes le privilège exclusif pendant vingt-et-un ans d’importer, imprimer, publier, vendre de la musique et d’imprimer du papier musique. Byrd publie trois recueils de motets en latin, les Cantiones Sacrae, le premier en 1575 avec Tallis, qui écrit 16 des 36 pièces, et les deux autres en 1589 et 1591. Byrd publie parallèlement deux anthologies musicales en anglais, Psalmes, Sonets and Songs en 1588 et Songs of Sundrie Natures en 1589.
En 1593, Byrd et sa famille s’installent dans un petit village de l’Essex, Stondon Massey, et ne le quittent plus. Byrd se consacre de plus en plus à la musique liturgique du rite catholique. Il publie ses trois Messes Ordinaires entre 1592 et 1595. Elles sont suivies d’un recueil de motets en deux volumes Gradualia, un cycle annuel qui met en musique le propre de la messe, en 1605 et 16073. Il meurt le 4 juillet 1623 et est enterré dans une tombe anonyme du cimetière de Stondon.
Le compositeur est aussi professeur et il forme la génération suivante des musiciens qui aurons les postes les plus importants : John Bull, Thomas Morley, Peter Philips, Thomas Tomkins et Thomas Weelkes.
L’existence de Byrd est marquée par une série de contradictions, très caractéristiques des hommes de la Renaissance. Ainsi vécut-il au XVIIe siècle sans que sa musique vocale, notamment ses madrigaux, se rapproche pourtant du nouveau style baroque ; cependant, son œuvre pour clavier, remarquablement construite, marque le début du style baroque pour l’orgue et le virginal. Leur importance pour la musique anglaise est aussi grande que la musique d’orgue de Frescobaldi pour la musique italienne3. De la même manière, Byrd peut être considéré comme un musicien de cour anglican, quoiqu’il se soit converti et ait consacré ses dernières années à la liturgie catholique et qu’il soit mort dans une relative obscurité. Lors du déchaînement anti-catholique qui suivit l’attentat catholique contre Jacques Ier, en 1605, certaines de ses œuvres ont été interdites en Angleterre sous peine d’emprisonnement ; pourtant certaines autres, comme le Short Service, ont été chantées sans interruption dans les cathédrales anglaises au cours des quatre derniers siècles.
Source : Wikipedia
Toutes les pièce(s) de l’auteur
Niveaux | Titre | Extra |
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A Book of Ayres -volume 6- (quatuor de flûtes à bec) BYRD William, GOSSELIN François |
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, | Haec Dies (Choeur SATB à 6 voix) BYRD William, PAQUET Jean-Pierre |